mardi 9 juillet 2013

Mademoiselle la Coccinelle


Quatre petit vers... 
pour participer au concours de "La Boîte aux histoires" sur Facebook
et tenter de gagner l'album


Pas de prunelle, ni de citronnelle
Pour Mademoiselle la Coccinelle ! 
Au réveil, c'est de groseille 
Qu'elle habille ses ailes
Pour s'envoler vers le ciel, 
Petit bouton vermeil. 

J'espère faire la rencontre d'Adèle ! 

Pré-textes

En avril, j'ai transmis un manuscrit à l'association Pré-textes 
pour une lecture d'un récit en cours d'écriture. 

Il y a quelques jours, 
j'ai reçu les premières fiches de lecture, largement positives. 
Cela m'a fait du bien de voir 
que mon projet d'écriture pour ce texte 
soulevait exactement les réactions 
et les questionnements que j'attendais. 
Cela veut dire qu'il ne reste plus qu'à poursuivre ce projet,  
en creusant encore le sillon... 

lundi 8 juillet 2013

Tandem jeunesse

Mes coups de cœur graphiques sur ce Tandem 2013 : 

Julie Grugeaux

Laurence Dechassey


Ursula Dejean

Sofish

 
Stéphanie Alastra

 
Luby

Marybulle

 Nicole Devals      

 
Violette


Après un premier choix sur le style et l'univers graphique 
des illustrations proposées, 
il faut ensuite pouvoir se projeter 
dans ce que chacune évoque pour imaginer un texte...
Et ça, ce n'est pas toujours facile ! 
On peut parfois trouver une image magnifique, 
mais ne pas se sentir capable d'écrire 
sur le contexte qu'elle aborde 
qui appelle un genre de texte, un type d'écriture, un public... 

Pour ma part, je trouve très difficile 
de devoir se positionner très vite auprès des illustrateurs 
avec déjà un texte ou au moins quelques pistes. 
Car j'ai besoin de temps pour laisser maturer les choses 
et les idées aboutir. 
Le temps que je réfléchisse et que les mots affleurent et déjà, 
les illustrateurs dont l'univers me semblait le plus proche
ont fait leur choix et ont validé un binôme. 

Stratégie et rapidité semblent indispensables pour être efficace ! 

Capucine

Un autre texte destiné à Isabelle Desternes 
pour son illustration pleine de fantaisie
que l'on peut retrouver en bannière de son blog : 


Bonjour !
Je m’appelle Capucine.

Mais vous pouvez aussi m’appeler Cerise ou Clémentine !
J’aime changer de nom,
selon le temps et mon humeur.
Ca dépend des couleurs.
Pourquoi devrait-on être semblable tous les jours
puisque chaque jour est différent ?

D’autres fois, je m’appelle Lilas, ou Iris, ou Violette.
ou encore Garance, Safran, Cannelle…
Myrtille, Olive, Eglantine…
Rose, Mélisse, ou Praline…
Un arc-en-ciel de noms
plus jolis les uns que les autres !
Je peux tous les essayer
et ça me rend plus gaie !

J’adore les couleurs !
Pour moi, la vie est une farandole.
Les couleurs dansent, se mélangent, se transforment,  
font rire les journées grises
et les gens tristes.

Pour voir la vie en couleurs,
je dessine et je peins à toute heure.
Du matin jusqu’au soir, avec mes pinceaux,
je dépose des touches, à tire-larigot :

Du jaune citron pour les ronchons,
Du rouge cerise pour les timides,
Du vert épinard pour les pleurnichards,
Du violet pour les énervés,

Du vert anis pour les endormis,
Du bleu indigo pour les ramollos,
Du rose poudré pour les fatigués,
Du noir charbon pour les polissons.

Comme des notes de musique,
je remplis la vie de couleurs magiques.

Je trempe ma plume dans les godets
et j’asperge de gouttes
rouges, orange, carotte,
turquoise, outremer, amarante,
avocat, réglisse et coquelicot.

Je fais couler des ruisseaux multicolores.
Je trace des vagues dans l’eau de mer,
des ciels délavés de roses et bleus mêlés.
Je parsème l’herbe de fleurs colorées.
J’en donne pour tous les yeux émerveillés !  

Je mets des couleurs dans la vie,
C'est comme ça. C'est ce que je suis. 

Blandine Brunet-Gougat

Etre un homme libre

Pour le plaisir, 
le début d'un texte sur lequel Méllie Théis 
devrait poser prochainement ses couleurs magnifiques... 
J'attends impatiemment... 


Grimper aux arbres. Construire des cabanes.

Rire à gorge déployée en montrant ses dents.

Crier, chanter à tue-tête.

Se bagarrer avec ses cousins.

Jouer au ballon. Traîner autour du feu.

Y jeter des morceaux de bois ou de n’importe quoi.

Ne pas savoir quelle heure il est, quel jour on est. 
Se dire que c’est l’hiver quand il pleut et l’été quand le soleil est là.


Vivre chaque jour intensément. 


Blandine BRUNET-GOUGAT


En attendant, voici un aperçu de son talent : 




Les bigoudis de Mamy Camomille

Un petit texte que j'avais proposé pour un concours 
organisé par Nac'imagine


Les Bigoudis de Mamy Camomille
  
Mamy Camomille ne sort jamais sans ses bigoudis, cachés sous un foulard coloré.

Mais comment sont les cheveux de Mamy Camomille lorsqu’elle retire ses bigoudis ?

Hirsutes comme des toits de cahutes ?

Eclatés comme des branches de palmiers ?

Frisés comme des ressorts énervés ?

Aplatis comme des spaghetti trop cuits ?

Mous comme des guimauves sans goût ?

Raides comme des canisses en bambous ?

Rêches comme des ficelles sèches ?

Comment sont donc les cheveux de Mamy Camomille sans ses bigoudis ?


A bout de curiosité et pour en avoir le cœur net, j’ai suivi un jour Mamy Camomille jusque chez elle et je me suis caché dans le placard de la cuisine.

Après avoir vidé son sac à provisions, rangé sa botte de radis et sa boîte de sardines, sa salade verte et ses tomates rouges, son éclair au chocolat et son sirop de fraise, Mamy Camomille a disparu un long moment.


Lorsqu’elle est revenue, je commençais à avoir des fourmis dans les jambes, mais Mamy Camomille avait enlevé son foulard… et ses bigoudis. 


Et bien, vous savez quoi ? Quand Mamy Camomille n’a plus ses bigoudis, elle a de beaux cheveux bouclés et brillants qui sentent une odeur de printemps.


Au bord de la rivière

Cet après-midi, je suis allée lézarder au bord de la rivière 
et cela m'a inspiré une série de haïkus : 


Au fil de la rivière
passe le temps
doucement



Sur les galets ronds
l'eau coule
en reflets d'argent


Graminées,
tiges légères à peine tracées,
dans le vol des papillons. 

Des touffes d'herbes émergent de la rivière, 
petits îlots verts
et chevelus.


Les peupliers lancent leurs branches
vers le ciel immense. 
Les nuages passent lentement. 

Les feuilles dansent au bout des branches, 
cœurs agités
et palpitants. 

Petits scarabées bleus
au bout des tiges
minuscules fleurs

Les libellules volettent sur la rivière, 
élégants pétales
émeraudes. 

Le vent agite les feuilles des peupliers
Musique argentée
Un bruissement

Nuages blancs, 
poignées de coton dans le ciel bleu, 
posées - immobiles.


L'eau coule, 
glouglou ininterrompu, 
dans le souffle de l'air. 

Papillons blancs 
dansent sur les herbes
Pétales affolés

Le vent dans les arbres
Et sur mon visage
De l'air ! 

Bruissement et glougloutement
La nature parle
A nos sens. 



Au bord de la rivière
Respiration
Par une chaude après-midi d'été

Elina n'écoute pas
Elle barbote et clapote
Petit chien fou

Une 2CV rouge sur la route. 
Trois enfants debout par le toit ouvert
agitent les bras et font coucou.